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// AFFAIRE PALMADE - LES DERNIERES HEURES AVANT L'ACCIDENT //
Tout est très calme, ce matin du 10 février, dans la commune rurale de Cély-en-Bière, où se trouve la résidence secondaire de l'humoriste de droite Pierre Palmade.
Dans ce modeste pavillon rustique de 860m2 avec ses 29 chambres et une vue imprenable sur une mer artificielle chauffée, au sud, et une chaine alpestre reconstituée et climatisée, au nord, au sein d'un humble parc paysagé de près de 600 hectares, abritant également une charmante forêt tropicale ombragée, une nouvelle journée festive des plus ordinaires va bientôt commencer.
Après de sérieuses investigations sur le terrain de notre indicateur (voir photo), et accessoirement fournisseur d'accessoires et ingrédients récréatifs (voir photo) pour vedettes du spectacle et de la politique, et autres nepo babies et influenceur(se)s dont la seule vue est une preuve incontournable de la décadence de la société occidentale et annonce l'inévitable victoire de l'Axe du Mal, et ça sera bien fait pour sa gueule, nous avons réussi à reconstituer avec minutie l'emploi du temps des individus mis en cause dans l'accident de la circulation que nous savons.
En voici donc l'irrémédiable dramaturgie :
9h05 : Le jour se lève tard dans la suite parentale n°7. Pierre Palmade ne se réveille pas. En effet, depuis la première de "Ils se sont aimés", en 1996, le tristement célèbre comique n'a jamais dormi.
9h06 : Pierre retire délicatement son avant-bras du sympathique Mohcine, et se dirige en voiturette de golf vers la cuisine principale.
9h17 : Pierre ouvre son journal, ainsi que la porte du réfrigérateur, sans les mains. Il se tartine d'une plaquette de beurre et de gelée goût framboise, en attendant impatiemment ses compagnons de bamboula.
9h19 : Il est rejoint dans l'office, en tout bien tout honneur, par l'affable Sambou, parti en scooter de la chambre n°16 vers 9h10. Pierre lui prépare un jaune d'oeuf-coque et lui demande s'il veut monter le blanc. Sambou accepte l'invitation avec enthousiasme. Pierre en a les ovaires qui frétillent, si je puis dire.
9h50 : Mohcine décide de rejoindre ses deux acolytes. Il enfourche son cheval blanc, en tout bien tout honneur, direction la cuisine.
10h15 : Après s'être un peu égaré dans les couloirs, Mohcine arrive enfin, vêtu de ses seules bottes, ses gants et sa cravache. Il descend de son destrier. A la vue de l'attirail de son cavalier, l'étalon baisse les yeux, honteux et vexé.
10h16 : Constatant que dans leur position, Sambou et Pierre ne peuvent pas trop parler, il décide à son tour de prendre les choses, en main. Personne ne s'en plaint.
10h17 : Tout le monde est en place. Super ambiance !
10h30 : Plus personne ne pipe mot.
10h50 : On ne sait plus qui est qui.
11h07 : Bis repetita placent.
11h23 : One more time.
11h45 : Tout le monde est ravi Thérèse, ou peu s'en faut.
12h05 : Départ pour la plage en Uber, Pierre ne se sentant pas trop de conduire, Dieu merci.
12h37 : Arrivée sur la grève, mer chauffée à 37°, on active les vaguelettes artificielles, on nage avec les dauphins et les lamantins, plus belle la vie tu meurs.
12h51 : Pierre a inhalé tout le tube de crème solaire pendant que les deux beach boys jouaient au ballon avec les otaries. Le tube est raide-sec, sniffé jusqu'à la dernière miette, ils sont deg, tu m'étonnes.
12h67 : Un troupeau d'okapis sort de la forêt, et va s'abreuver dans le lac savoyard, un peu plus haut, dans le domaine skiable, tranquille. On est bien.
12h74 : En fouillant dans le sable, Pierre vient de retrouver un bidon de produit d'entretien pour la mer. Il en reste assez, ça va le faire, tout le monde est re-détendu du gland. On re-est bien. La fête est à son comble. Dans un moment de béatitude et d'allégresse absolues, Pierre somnole dans Mohcine et dans les bras de Sambou.
12h96 : Les effets du chlore s'estompent. Pierre sort la tête de Mohcine. Un caribou hulule. Tout le monde s'emmerde grave. Sambou part aux champignons.
15h02 : Sambou a trouvé des cèpes dans les bouses de yacks de la steppe mongole, un peu après la savane africaine. Il y en a assez, ça se présente re-bien, et comme dirait Magimel ; "le peyotl c'est jackpot, le psilo c'est gros lot !". Une petite fausse pluie tropicale s'en vient caresser leur esprit embrumé. Chacun enfile un K-Way (T), Mohcine un gant Mapa (T), et Pierre, dont le sang bout, Sambou.
15h40 : Tout le monde est content, ça fait plaisir à voir, sérieux. On se fait des mamours à tire-larigot, des soupes de langues en-veux-tu-en-voilà, on se croirait à une surprouze-party chez Christine Bravo, ça sent la frou-froute comme s'il en pleuvait, on se fend la poire et l'oignon, tout le monde s'éclate à la queue leu leu genre Steevy et Ruquier, on se poile comme des pandas, il manque plus que Timsit et Bigard pour un peu corser l'affaire.
15h55 : Un hélicoptère de la Sécurité Civile les ramène à contre-coeur à la maisonnée, après un avis de tempête défavorable au large des côtes.
16h00 : Youpi, c'est le goûter ! Mohcine prépare 10 litres de vodka-orange sans fruit, Pierre se fait une belle tartine de margarine sans pain, et Sambou une chocolatine sans chocolat, parce que, comme dirait Bigard, encore lui ; "Sambou, pas de chocolat !". Sanson vient d'appeler, mais personne n'a entendu, car comme dirait Bigard, toujours lui ; "Sanson, pas de sonnerie !". Ok, je sors.
16h04 : Les trois Stouges ramènent leur quatre-heure dans le salon-télé, et s'affalent en tenue d'Eve Ruggieri sur des peaux de drôles de zèbres. Pierre trifouille dans sa collection de vidéos-souvenir. Mohcine et Sambou sont méfiants.
16h05 : Pierre a retrouvé un vieux truc récent, un week-end au Père-Lachaise avec Patrick Juvet, en mai 2021. L'inquiétude de Mohcine et Sambou grandit, on se demande bien pourquoi.
16h06 : Pierre appuie sur play.
16h07 : Mohcine, le plus sensible, sort pour vomir.
16h08 : Empreint d'un savoir-vivre irréprochable, comme tout sarkozyste acculé au mur inébranlable de la justice, pléonasme, Pierre s'excuse platement.
16h09 : Il propose à la place un de ses souvenirs de jeunesse. L'angoisse de Mohcine et Sambou est à son apogée, on se demande bien pourquoi. Le titre s'affiche à l'écran : " Thaïlande 98 avec mes copains Jean-Marc Morandini et Jean-Luc Lahaye."
16h10 : Sambou, le moins sensible, sort pour vomir.
16h15 : Dieu merci, c'est l'heure de leur émission préférée, "Des Chibres et des Lèvres". Mohcine et Sambou reviennent entourer Pierre de toute leur affection. N'ayant plus aucune main de libre, Pierre demande à Sambou de lui faire glisser la télé-commande.
16h16 : Un ange passe.
16h17 : Puis le beurre, l'argent du beurre, et le crémier.
16h40 : Tout le monde est content comme pas deux. Pierre est luminescent, il a aspiré, entre autres, toute l'alcaline des piles de la télé-commande en question. Il irradie littéralement, comme un astéroïde ou une capsule endoscopique dans un trou noir.
16h45 : Pierre demande à Mohcine de lui remettre vite fait une pile dans la zappette, parce qu'il ne veut rater pour rien au monde son épisode de "Oui-oui à la cave", sur Gullix.
16h47 : Mohcine et Sambou ressortent pour vomir.
17h03 : Pierre se rend compte que ses deux louveteaux commencent à tirer la gueule, on se demande bien pourquoi. Pour redonner un peu de gaieté au manoir, il décide tout de go d'emmener la fine équipe se taper un coque-monsieur ou un hot-god au Maqueue-Donald de Villiers, chez les ploucs.
17h04 : Tout le monde est re-content et se re-aime une dernière fois à bride abattue et à qui mieux mieux, dans une débauche de sentiments transactionnels exacerbés qui feraient pâlir d'émoi une Muriel Robin en recherche de compagnie soupirante, bref, en rut.
18h17 : Tout le monde est sur le départ. Ayant siphonné tout l'éthanol de la Maserati à des fins ludiques, ils prennent la Peugeot, par dépit et sans conviction. Mohcine propose de conduire, mais Pierre a déjà saisi volant et levier, de vitesse, et démarre d'un coup sec, étrange et pénétrant, un peu comme le regard canin de Michèle Laroque.
Quelque minutes plus tard, Mohcine saute sur la banquette arrière pour faire un petit somme. Sambou le remplace alors sur les genoux de Pierre. Au milieu d'une longue ligne droite, Pierre tourne à gauche, bien avant le virage, on se demande bien pourquoi, et vient ainsi conclure par un drame innommable une journée festive qui avait si bien commencé.
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