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A l'occasion des trente ans de la mort de Michel Berger, et parce que nous souhaitons que vous passiez de bonnes fêtes, nous vous proposons ce tee-shirt commémoratif et nous vous offrons, dans toute la gratuité dont nous sommes fiers de savoir faire preuve, une petite biographie de cet immense sportif, qui, nous l'espérons, lui rendra un trop bel hommage.
Le premier chapitre de la biographie :
UNE PETITE BIOGRAPHIE DE MICHEL BERGER, TENNISMAN DE LEGENDE.
1 / NAISSANCE CHAOTIQUE ET EXIL EN PACA.
Né Jean Hamburger en 1947, à Neuilly, sur scène, d'une mère concertiste et d'un père gérant de McDonald, il entame assez rapidement une action judiciaire afin de changer de nom, on se demande bien pourquoi.
Amateur averti de téléfilms érotico-mécaniques avec la jeune chauffeuse auto-autodidacte Michèle Mouton, il opte en son hommage pour le sobriquet patronymique pastoral de Michel Berger, nom de guerre désopilant qui lui collera à la peau subséquemment jusqu'à plus soif et que mort s'en suive.
Vexé comme un pou par son attitude désinvolte d'enfant gâté, son père, Ronald Hamburger, pris par des convulsions et une crise d'amnésisme aiguë très aléatoire, tance alors toute la smala d'un, je cite : "je ne vous reconnais plus, vous m'avez vu, vous me voyez plus, je me casse et que vous pèle le cul !" avant de quitter sans coup férir femme et enfants d'abord.
Livrés à eux-mêmes, sans préavis, au seuil du début de la faim, une main devant, une main derrière, la mère, Michel, son chat, ses frères et ses soeurs, ho ho, sont bientôt sommés de quitter la France. Ils s'installent dans la mesquine ville frontalière de sinistre mémoire, Toulon, on se demande bien pourquoi.
Partis avec seulement leurs larmes pour pleurer, leurs violons et leur piano, de cuisine, la mère, Michel, son chat, ses frères et ses soeurs, ho ho, se mettent à leur compte et ouvrent un kebab-karaoké indien, le Sitarmania, sur la Place d'Armes, en face de la bimbeloterie du père Argens, prêteur sur gages, disquaire à l'ancienne, recéleur et accordeur de piano, dont la devise symphonique était, je cite : "Mieux vaut un mauvais accord qu'un bon procès."
C'est en allant faire accorder leur cuisinière et leurs violons, que la mère, Michel, son chat, etc.., firent bruyamment éruption pour le première fois dans l'échoppe hétéroclite et pluridisciplinaire du père Argens. Et c'est dans cette caverne d' Ali Babacar que bien des vocations s'inscrivirent en pointillé dans les âmes et les coeurs de la petite famille décomposée, on se demande bien pourquoi.
Ainsi le cadet, Roussel Hamburger, ferait une courte carrière de braqueur, brisé, puis oeuvrerait un bref laps de temps dans le bâtiment, bâtiment dans lequel il sera finalement enseveli de son vivant dans les fondations, selon les rites indigènes en vigueur. Royal Bacon Hamburger, l'ainé, deviendrait expert en démolition par le vide des estaminets des ports de Toulon et de Hyères, avant de tomber sur un os de moule, et de se faire à son tour démolitionner la tronche par les Frères Herrero, un soir funeste de troisième mi-temps. Sa soeur, Double Cheese Hamburger, un temps petite main dans la péripapèterie Sacré Charlemagne, excellerait bientôt dans le taillage de frites et proposerait les meilleures collations de tout Chicago dans sa petite arrière-boutique dodue.
Quant au petit Michel, c'est dans ce capharnaüm anachronique qu'il découvrit les premiers LP de gloires locales comme Gilbert Bécaud, Styl, Sabine Paturel, Madame Rose, Camélia Jordana, les Looney Tunes et autres déplorables mièvreries similaires dont il ne sera pas fait état subito par respect pour les familles, on se demande bien pourquoi. Mais surtout, ô divine révélation, il tomba littéralement en pâmoison transactionnelle devant le picture-disc pirate de Fabrice Santoro, celui avec le trop rare et engagé "Bon pour le service", et le sempiternel "Seconde balle" en B-Side. C'est de ce jour incompressible que naîtra la dévorante ambivalence du grand futur sportif que nous sachons, mais ça, c'est une autre histoire...
A suivre.
Retrouvez-nous dans le second chapitre, "ENFANCE DESASTREUSE ET PREMIERS RACKETS".
Bises.
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